"What a lovely way to burn"*


Il faut que je vous parle de Loveland.
La série Loveland occupera, une fois terminée, toute une pièce de mon atelier qui en compte deux. Je ne sais pas bien encore quelle sera sa forme définitive : comme toujours, j'avance pas à pas, en direct, au gré des muses. Mais je sais qu'elle s'articule autour d'une pièce centrale de près de 5 mètres de long et 1,20 de hauteur, composée quasi exclusivement de textes. L'idée ? Regrouper en un même espace l'essentiel de mon univers culturel amoureux jusqu'à en faire un jardin d'Eden.

J'ai donc commencé par coucher sur ce support des lettres de 9 cm de haut reproduisant un certain nombre de poèmes "classiques", de Grégoire de Poitiers à Théophile Gautier, en passant par Hugo, Louise Labé et quelques autres, jusqu'à recouvrir l'ensemble. J'ai ensuite posé une seconde couche de textes, avec des lettres de 3 cm cette fois : les Vers du Capitaine de Pablo Neruda. Grâce à ces deux couches, je dispose d'un fond à dominante verte, vibrant de lettres et de mots. 

J'attaque désormais la réalisation des différents éléments de mon Eden Park. A chacun sera associé un texte. Voici donc une photo des trois fleurs "Fever", pour lesquelles j'ai enroulé les paroles de la chanson du même nom que chante Peggy Lee de sa voix chaude.

Depuis le départ, j'ai pensé cette série comme une occasion de partage (on cause d'amour, tout de même). Je diffuserai donc ici les différentes étapes de ce travail, avec à chaque fois, une chanson à écouter, un poème à réciter.
Et je commence donc par "Fever" pour un début jazzy à cette série.
Bienvenus à Loveland !




* Quelle belle façon de bruler

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