De retour, la tête dans les étoiles
Non, je ne suis pas venue taquiner ce blog pendant mes vacances et non je n'ai pas fait le moindre croquis sur l'actu, pas le moindre texte engagé.
Sans sujet, sans raison, j'ai laissé aux fleurs de mon jardin le soin de titiller les muses.
Sans sujet, sans raison, j'ai laissé aux fleurs de mon jardin le soin de titiller les muses.
Il faisait chaud — même là-haut ! — et j'ai arrosé à grande eau mes fleurs et mes papiers. Aléatoire, j'ai jeté mes encres pour ne pas jeter l'ancre et pris la poudre d'escampette sur mes feuilles éclaboussées.
Parfumée à la violette (la poudre d'escampette). Technique mixte sur papier torchon. 31 x 41cm. |
La Confusion des sentiments, encre et feutre sur papier torchon, 18 x 26 cm |
L'été en gerbe, encre et feutre sur papier torchon, 18 x 26 cm |
Mon homme volait tout près, à portée d'yeux.
Moi, je n'avais d'yeux que pour mes fleurs : les panicots et les lys, les asters et les phlox, toutes celles dont j'ignore le nom… et ces hémérocalles, lys d'un jour que je cueillais, une fois fanés, pour les éclater sur mes papiers, leur voler leurs pigments, leurs teintes indélébiles.
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Quand la nuit tombait, le ciel d'août faisait festival d'étoiles filantes. Enfoncée dans une chaise longue pour observer sans torticolis, je me suis vue minuscule mais riche, apprivoisée que j'étais par ce jardin et par son ciel.
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Alors, je vais essayer de rentrer pour de bon.
Mais permettez, j'ai pris la poudre d'escampette et j'en savoure encore la liberté.
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