Les immondes



Hier, on commémorait les attentats du 11 septembre 2001, ce triste jour où la terre entière mesurait le danger djihadiste, sa puissance de frappe, ses moyens colossaux et sa capacité à organiser dans l'ombre le meurtre en masse d'innocents. 
Hier, l'ignominie salafiste a encore frappé, en Libye, tuant l'ambassadeur américain, trois fonctionnaires de l'ambassade et une dizaine d'autres personnes dans les forces de l'ordre libyennes, totalement débordées. 
Bien sûr, la provocation était immonde, un mauvais film traînant dans la boue Mahomet, une ignoble provocation orchestrée par des ânes braillards, brûleurs de Coran tout aussi fondamentalistes que ceux qu'ils provoquent et capables de lever 5 millions pour tourner un navet. On ne peut même pas, là, invoquer la liberté d'expression parce que ce film est une incitation à la haine, rien de plus. Il n'a été tourné que pour cela, pour jeter l'opprobre sur tous les Musulmans, stigmatiser encore et encore en confondant tout, par une propagande mensongère, gore et franchement blasphématoire.

En face, on n'attendait que cela, cette provocation ultime pour mettre le feu aux poudres et s'en prendre aux intérêts américains. 
Mais qu'on se le dise : les premiers perdants du Ddjihad ce sont les Musulmans, ceux qui ne demandent rien d'autre que de vivre en paix leur foi, leur religion, ceux qui ne font pas forcément porter le voile à leurs épouses et à leurs filles, ceux qui s'inquiètent, partout, des suites peu glorieuses des printemps arabes.
Parce que ce sont bien ces djihadistes, ces porcs sanguinaires, qui donnent aux soutiens de Bachar les arguments pour ne pas soutenir la rébellion syrienne, eux qui permettent que des dictateurs soient maintenus en poste parce qu'on craint que la Charia ne devienne la norme en terres musulmanes.

Alors demain, Vladimir Poutine pourra s'appuyer sur cette tuerie de plus, pour dire et redire, en coulisse, comme Bachar, c'est peut-être moins pire que ces hordes barbares qui murent leurs femmes dans des prisons de toile, qui lapident et décapitent et qui avancent, c'est clair, au Sahel, au Maghreb, dans tout le Moyen-Orient. 
Un argument de plus, né d'un navet américano-israëlien, des morts par centaines en Syrie, en Irak, au Liban, en Libye…
Le très chrétien Mitt Romney a bondi sur ce crime pour vitupérer contre le calme Obama. 
La haine attise la haine. Les pervers, eux, n'attendent qu'une provocation pour justifier leurs crimes.

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